vendredi 13 septembre 2024

25./ "DISPARITION" de Jean-Luc Galus.- Photo de Bruno Galus en décembre 1980 à Villeneuve d'Ascq et illustration musicale : "Skin Disease" de/par Marquis de Sade. + bonus : concert au Palace de Paris en 1980.



5 ans déjà depuis la "disparition" de Philippe Pascal.... tout avait commencé pour moi 40 ans auparavant.

Six garçons qui ont lustré leur peau sur le rabat satiné de leur costume électrique. L'un tisse des guipures ajourées comme la caisse rougeoyante de sa guitare afin de montrer de quel bois il se chauffe quand l'autre fend la vague tel le Capitane Achad qui se cabre face à Moby Dick aux abois. Les vois-là pour la première fois ! Les voilà ces seigneurs aussi émaciés que des duchesses morphinées. Dans l’œil du cyclone j’ai vu ! Des effets de dislocation des parties de corps séparées supprimant tout point d’appui C’est une remise en question des lois de l’équilibre !

J’ai vu un danseur en lézard morose enchainer les zigzags, j'ai vu un boxeur trébuchant, j’ai vu un forçat forcé aux fers, les jointures oxydées sous l’orage que les autres déversent. Et le groupe tresse des cumulus de suie semblent se dessiner de sombres présages comme dans un simple marc de café… Signes de menace ou de fatalité ? Le voilà fil-de-fériste en appui précaire qui culbute le bel ordonnancement de l’univers. C’est un danseur escaladant à la suite d’Eurydice jusqu’au-dessus le volcan comme s’il s’était extirpé des enfers dans un escalier en hélice aux marches lissées par des siècles de circulation ! Au milieu d’eux le voilà ! Equilibriste dont les contorsions convoquent Francis Bacon. Parmi eux le voilà en Christ tiré à quatre épingles… Egon Schiele en Saint Sébastien. Celui-là qui danse endigue le tourment.

L’heure du hold-up est venue. Sur la scène du Théâtre de l’Empire me saisissent ces raffinés plus beaux que des fresques byzantines dégagées des plâtras dans Sainte- Sophie à Istamboul ! Des dandys de cabaret en costard droit.
Pour M.I & PM et l'apparition de Philippe Pascal en décembre 79 dans l'émission Chorus, coup de foudre esthétique.



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Jean-Luc

jeudi 5 septembre 2024

24./ PSYCHODRAME À NOIR-PIGNON - Comédie dadao-situationiste en un acte. - Photo d'André Morel alias Fantomas. - Illustrations musicales : 'Psycho' (versions studio et live) d'Eddie Noak par Elvis Costello, 'Ma vie c'est du cinéma' de/par Starshooter' et 'Psycho' (version originale) de/par Eddie Noak.

 


La scène se passe d'une frontière, au lieu dit belge 'Noir Pignon', 3 anciens activistes M.I & P.Mistes s'y retrouvent pour désaltérer et surtout célébrer le plaisir d'être ensemble.
Bientôt ils sont rejoints par un quatrième anciens M.I & P.Miste et photographe qui immortalise une scène dont le dialogue pointu pourrait, à cause de l'air du temps, être :    
Le premier M.I & P.Miste :  Beaux comme des ministres qui ne démissionnent pas

Le second M.I & P.Miste : Oh la la c’est magnifique 🎼 Un gouvernement pour la France à la frontière franco belge comme un pied de nez à l’immense président région Hauts de France, candidat 1er ministre, peut-être soutenu par le Président de la République !
Nous nous savons que l’essentiel et le bonheur sont ailleurs 😎
Les photos sont de notre ministre de la culture, bienfaisance et partage le M.I & P.Miste n°4 bien sûr…..
(M.I & P.Miste n°3, peut être une belle publication, à développer par les autres participants, sur ton blog et après sur le FB de MI et PM…. Why not, soyons désinvoltes n’ayons l’air de rien / no look no Wave )

Le quatrième M.I & P.Miste : Bien lu Rticaire ! Quel 1er ministre pour la France ? Laval ? C'est mort...
Vive pétain ! Ah ah ah ah ah

Le troisième M.I & P.Miste : Pétain & les Charlines gammées sortent bientôt un album ?

Le quatrième M.I & P.Miste : ...ordre dans le désordre...

Fin de la représentation


Epilogue

Bruno, j'aime toujours Elvis Costello, dans sa reprise, en public, de 'Psycho', sa voix est bouleversante, surtout quand il prononce 'Mama'. 
Puis, pour répondre à ton interrogation déposée publiquement, ma réponse et qui n'est que la mienne est 'Maintenant nous avons besoin, en ce monde salement égaré, de nous retrouvé'.


BONUS