17./ 'DES FUSILS & DU CINEMA D'HOMMES' de Christian-Edziré Déquesnes vers Bruno Galus - Illustration musicale : 'La Marseillaise' par André Robillard et son harmonica, 'Bang Bang' par Paul Weller, 'Le cinéma de papa' de/par Gérard Depardieu, 'Can Can' par Bad Manners & 'De films en films' par Benoît Poelvoorde.

Cher Bruno 

Après quelques décennies, combien ? Peu importe, tu as visé dans le mille, au coeur de la cible, en donnant rendez vous se retrouver au LAM, Musée d'Arts Modernes, de Villeneuve d'Ascq ; j'adore ce lieu où à chaque fois, régulièrement, je vais saluer les fameux 'fusils pour tuer la misère' de ce sacré André Robillard que j'affectionne particulièrement.

En France, que j'écris désormais (f)Rance, dans chaque foyer, il devrait y avoir au moins un fusil pour tuer la misère et on devrait, dans chaque famille et toutes les écoles, faire apprendre aux enfants à fabriquer des fusils à tuer la misère ; puis, aussi, aux gamines et aux gamins leur offrir à regarder du cinéma d'hommes, ce cinéma de nos parents et grands-parents que Guy Bonnet, durant toute son existence en élaborant des vrais faux films et idem pour des décors, des affiches, a célébré la réalité de l'importance de ce cinéma que des workistes ne tarderont pas à s'échiner afin de le faire disparaître. 

Elle est vraiment bien cette exposition temporaire de Guy Brunet, elle est de salut publique comme les fusils à tuer la misère d'André Robillard qui ne font pas Pan ! Pan ! mais juste Bang ! Bang !

À bientôt pour de nouvelles escapades. 

Je t'embrasse fraternellement.

Christian-Edziré.